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 Im Mayu | In The Dark Side ?

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Im Mayu
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Im Mayu


Messages : 37
Date d'inscription : 24/01/2010

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Emploi: Photographe
Age: 23 ans
Me & You - Relations:

Im Mayu | In The Dark Side ? Empty
MessageSujet: Im Mayu | In The Dark Side ?   Im Mayu | In The Dark Side ? Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:43

■ ■ ■ Carte d'Identité ■ ■ ■
    Im Mayu | In The Dark Side ? Img-193504olo0w
    Horikita Maki

      ■ Nom : Im
      ■ Prénom : Mayu
      ■ Age : 23 ans
      ■ Nationalité : Japo-Coréenne
      ■ Emplois : Photographe
      ■ Groupe : Eien no Kaisha


■ ■ ■ Plus de détails?! ■ ■ ■
    ■ Physique : Étrange, vous dirait-on du bout des lèvres. En effet, la première fois que l'on pose les yeux sur la longue silhouette de la jeune femme, il y a de quoi se poser des questions. Elle n'est pas aussi petite que la majorité de la population féminine, bien qu'elle n'en dépasse pas encore les hommes, et ne possède absolument aucune forme pour venir témoigner de sa tendre nature de fille. Pourtant, on ne peut décemment pas la confondre avec un garçon non plus, ses membres sont bien trop fins pour ça, et l'ensemble général de son apparence transpire la fragilité, comme si elle allait se briser au moindre frôlement du vent sur sa peau laiteuse. Oui, autant le dire, Mayu est une parfaite androgyne qui intrigue, fascine, attire comme la flamme le fait sur le papillon, car à chaque moment elle semble pouvoir disparaître au profit de quelqu'un d'autre, comme un rêve dont on ne se réveille qu'à regret. De plus, ce discret parfum de vanille qui s'attarde derrière elle ne fait rien pour rendre sa présence moins frappante, et c'est avec soin dirait-on qu'elle entretient son apparence en portant des tenues à la mode du féminin-masculin, gilets d'hommes sur chemisiers à manches courtes, talons noirs avec un jean déchiré, un petit look négligé sans en avoir l'air dès qu'elle détache deux boutons pour dévoiler un bout de son cou gracile et tendre. En fait, autant dire que les avis sont mitigés au sujet de cette jeune femme qui ne sourit jamais, mais tout le monde s'accorde sur un point : La Japo-coréenne est belle, d'une beauté qui mériterait de loin qu'on se sacrifie pour elle. Mais autant dire qu'elle n'en a que faire, des fleurs et des beaux regards, et c'est avec perplexité qu'elle regarde ceux qui osent le lui dire en face. Après tout, elle plait aux hommes comme aux femmes, et à ceux qui ne sont pas capables de déterminer ce qu'elle est exactement... Eh bien, ils se brûleront les ailes comme beaucoup d'autres l'ont fait, la belle se plaisant à raconter à qui veut l'entendre que, tant qu'à faire, elle est asexuée, pareille à un ange ayant fait l'aumône au monde de descendre sur Terre pour voir comment se passait l'œuvre de Dieu. Méfiance,elle serait capable de se moquer ouvertement de quiconque goberait une histoire pareille, en soi-disant non romantique qu'elle est.

    Mais revenons-en au principal. Ce qui frappe donc le regard, arrête le pas, coupe le souffle, est avant tout son visage dessiné d'un ovale parfait, à la mâchoire délicate et aux joues biens rondes comme celles d'une enfant qu'elle n'est pourtant plus. Pourquoi ? Sans doute parce que les yeux qu'elle pose sur le monde semblent être un puits d'émotions, un livre ouvert sur le moindre des sentiments qu'elle ressent, un immense regard de biche trempé d'une douceur douloureuse. Le regard d'une personne qui a déjà vu trop de choses, et souffert trop de fois, dirait-on simplement sans être très éloigné de la vérité. Les gens toutefois ne s'arrêtent pas sur le langage qui habite sur ce terrain là, et se montre avant tout choqués d'une unique chose qui met mal à l'aise chez la photographe : A de deux points noirs parfaits, comme toutes les asiatiques, les yeux de Mayu sont vairons, l'un étant d'un noir d'encre dans lequel seule la lune se reflète, et l'autre d'un gris perle saisissant qui ne fait qu'accentuer un peu plus l'effet gênant que cette particularité produit chez les autres. Ma foi, jamais la demoiselle n'a été regardée dans les yeux plus de quelques secondes et s'est fait à l'idée qu'elle mettait les gens mal à l'aise. Bref. Ces derniers sont cerclés de longs cils d'un noir corbeau qui ne font qu'amplifier le mystère des eaux profondes de ce regard perpétuellement méfiant, et directement surmontés de la fine ligne de ses sourcils, haussés d'une façon qui donnent l'impression qu'elle se pose sans cesse des questions sur tout et n'importe quoi, ou qu'elle tente de deviner quelque chose sur la personne qu'elle regarde - Ce qui n'est pas exactement faux. Au-delà de ça, le détour se fait sur le bout d'un petit nez arrondis avant de se glisser ostensiblement sur une bouche pulpeuse à la teinte rosée comme les pétales d'une fleur venant juste de s'ouvrir, dans une délicate tentation qui ne laisse que difficilement indifférent. Si seulement les coins de ces lèvres pouvaient se soulever pour former un adorable sourire aux fossettes enfantines, sans doute serait-ce le paradis, mais c'est souvent trop demander à la nature renfermée que possède l'asiatique, qui se contente souvent de grimacer, comme si elle était incapable à ce jour de réellement montrer une quelconque joie. Sans parler de ses sourcils souvent froncés par la concentration, et son front parcouru d'une unique ride lorsqu'elle s'inquiète sérieusement pour quelque chose. En fait, à bien y regarder, on peut largement confirmer que cette jeune femme possède l'apparence d'une poupée, jusque dans son regard éteint et ses jolies joues roses, de son visage qui n'exprime que rarement des émotions à ses cheveux d'un blond cendré. Car oui, si elle repasse de temps à autre à sa couleur brune d'origine, il est plus que courant de voir la belle teinte en blonde, les cheveux coupés au plus long au niveau de ses épaules, et souvent dans un effet de décoiffé qui lui réussi plutôt bien. Autant dire que ce détail joue énormément dans son apparence masculine, et qu'elle passe son temps à les maintenir à la même longueur afin de ne pas être trop gênée. Pourtant, une fois sa couleur d'origine récupérée, elle ressemble autrement plus à une fille... Mais à croire que c'est un détail qui la gêne, bien qu'elle ne cache à personne son véritable sexe.

    En dehors de tout ça, on peut éventuellement aborder le sujet du corps, mais ce serait une peine perdue, pour le peu qu'il y a à voir : Même avec une chemise entrouverte, c'est à peine si on distingue la ligne d'un sein, et ses hanches sont presque aussi larges que celles d'une adolescente venant d'entrer dans l'âge de la puberté, c'est pour dire. Toutefois, à voir son ventre plat et sa taille de guêpe, on ne peut vraiment pas la prendre pour un homme, ses muscles se contentant d'être là pour maintenir l'apparence lisse de sa peau. Ses bras sont fins, ses mains délicates aux longs doigts fins comme ceux des pianistes, et si ses jambes paraissent infinies lorsqu'elle décide de les montrer, ne cachant pas le galbe de ces dernières ni ses cuisses fuselées, cela ne la rends pas plus féminine pour la cause. La taille de ses chaussures ? Et puis quoi encore ? Pour parler franchement, la jeune femme est donc d'une beauté renversante lorsqu'on y prête attention et qu'on oublie les multiples détails qui font d'elle un être unique au monde, et diffuse autour d'elle une impression de sensualité attirante, mais ça ne lui ferait probablement pas de mal d'être une fois dans sa vie vêtue comme son sexe le réclame, et pomponnée comme n'importe quelle femme.

    ■ Mental : Collègue : « Im Mayu ? Ah, la photographe ! Hum... Non, je ne la connais pas vraiment. En fait, à bien y penser, quasiment personne ne peut se vanter de la connaître en fait. Faut dire qu'en dehors du fait qu'elle met des boîtes à tout le monde et regarde les gens de haut, elle ne parle pas beaucoup, et surtout pas d'elle ni de son histoire. En même temps, j'ai entendu dire qu'elle n'avait pas d'histoire, qu'elle avait été hospitalisée durant toute son enfance puis plongée dans un coma artificiel duquel elle ne s'est réveillé que bien plus tard, sans le moindre souvenir, et sans personne pour lui rappeler qui elle était. Ça fait super cliché, vous trouvez pas ? Moi, je pense que c'est elle qui fait courir ce genre de rumeurs à son sujet, juste pour cacher la vérité. Franchement, cette femme est carrément froide. J'en reviens pas qu'elle arrive à prendre des photos aussi bourrées de sentiments alors qu'elle n'a jamais l'air d'en ressentir un seul ! Les patrons l'adorent, rien qu'avec une petite image, elle arrive à faire ressortir un tas de choses. Bon, par contre, les mannequins eux rient moins quand on aborde le sujet de leurs photoshoots avec elle. Il paraît qu'elle les provoque, qu'elle essaye de faire ressortir leurs souvenirs les plus douloureux, juste pour arriver à leur faire verser une petite larme. Tout ça parce que Madame ne veut pas utiliser de produit pour simuler. Après, ce que j'en dis, du moment qu'elle fait son boulot, que personne râle à son sujet et qu'elle nous fiche la paix, ça nous va globalement à tous. Tout ça pour dire qu'elle est franchement dure en affaire celle-la, un vrai petit bout de... Femme. Ouais, de femme, je crois. Vous savez si s'en est vraiment une vous ? J'ai déjà essayé de vérifier, mais je me suis pris des coups. Oui, faut pas croire, elle est capable d'être violente quand elle veut. Pas du genre à frapper dans un chien pour le plaisir hein, juste le type de fille qui hésite pas à vous mettre une baffe si vous essayez de vérifier la taille de son bonnet de soutien-gorge. Enfin, pas besoin avec le sien, je suis même pas sûr qu'elle doive porter ce genre de choses. Je m'égare ? Ah, oui, pardon. Je pense qu'elle est trop méfiante. Je sais pas exactement ce qui a causé ça, mais elle regarde tout le monde de la même façon, comme si on allait se jeter sur elle pour la massacrer sur place, ou pire encore. En fait, il suffit d'avancer la main pour qu'elle se recule directement, on dirait que c'est même pas contrôlé, et que tous ses muscles se tendent. Vous savez, un peu comme un félin qui est prêt à bondir. Sauf qu'elle, c'est pas pour bouffer, mais bien pour se barrer. Bon, de toute façon, son apparence est trop bizarre pour moi, j'arrive pas à la regarder plus de dix secondes sans avoir envie de détourner le regard. Faut dire aussi qu'elle hésite pas à planter son regard dans le vôtre là, et avec des yeux comme les siens, on se doute bien que son but est justement de nous détourner de sa personne. On dirait qu'elle veut qu'on oublie qu'elle existe, et elle hésite pas à être sérieusement mordante dans sa façon de s'adresser à nous pour nous motiver à l'éviter le plus possible. Je la vois souvent manger seule, ah ça oui ! Elle sort de l'immeuble, vous voyez, puis elle va se réfugier dans un parc et elle mange. On dirait quand même qu'il n'y a réellement personne pour l'attendre chez elle, c'est triste quand on y pense. A cet âge, elle devrait avoir des parents, des frères et sœurs, un petit ami carrément ! Et elle, on dirait qu'elle en a strictement rien à cirer. Ouais, bon... Moi non plus, en fait. Enfin faut quand même admettre que malgré tout ça, elle a un franc succès auprès des gens. Je dis les gens, parce que je peux pas m'arrêter aux hommes ou aux femmes, vu que les deux ont l'air de la trouver à leur goût. J'ose même pas imaginer le calvaire pour elle ! Quoique j'ai entendu dire qu'elle a déjà ramené quelques personnes chez elle, et je crois pas que ce soit pour préparer du jus ensemble si vous voyez ce que je veux dire. »

    Connaissance : « Elle a un charme magnétique. C'est la première chose qu'on sent, qu'on voit, et si pas mal de gens tentent de le nier, elle attire les regards et séduit les foules rien que par sa présence, parce qu'elle dégage un petit quelque chose de calme, de serein. Si ce n'est pas du je-m'en-foutisme, carrément. Il faut dire qu'elle se prends rarement la tête, et qu'elle ne laisse pas filtrer les informations facilement. Elle tient à son petit jardin secret, et ça lui fait peur, presque mal que quelqu'un tente de rentrer dedans. Sincèrement, je crois que Mayu est une femme vraiment sensible, très douce aussi malgré cette apparence féline qu'elle arbore, et qui a énormément souffert. Il n'y a qu'à voir son côté romantique ! Bon, c'est clair, elle ne le montre pas à tout le monde et préfère se foutre totalement de la tête des gens qui croient encore que le Prince Charmant n'a jamais touché la Princesse qui est tombée enceinte comme par miracle, tout ça. Mais intérieurement, je crois qu'elle aimerait bien connaître quelque chose comme ça. Non, en fait, je me trompe, j'exagère complètement : Son romantisme n'est pas particulièrement à l'eau de rose. C'est plus le genre à passer de longs moments à rêvasser, et qui n'hésite pas à s'exprimer dans l'art. Par exemple, elle m'a déjà dit une chose que je n'oublierai jamais : « Une photographie... Tu sais ce que c'est ? Est-ce que tu vois ce que ça représente ? Ce n'est pas juste une image, un robot figé dans une pose qu'il gardera toute sa vie. C'est comme voler l'âme des gens. L'enfermer dans une photo, pour l'éternité, pour que personne n'oublie jamais les sentiments que ressentait la personne au moment où j'ai cliqué sur le bouton. C'est une seconde d'éternité, un secret qu'on enferme dans un tiroir. C'est plus fort encore qu'un souvenir, parce que c'est à jamais vivant. ». Elle, c'est ce type de personne. Je sais qu'elle fait pleurer les gens, je sais qu'elle les provoque, mais je sais aussi qu'elle ne fait pas ça pour être méchante envers eux, même si on parle de plus en plus de son orgueil et de son côté odieuse. Elle a sa fierté, elle n'ira jamais présenter ses excuses à ces gens qu'elle a torturé pour leur voler l'essence même de leur personne. Au contraire, elle est même fière de ça. Parce que les gens, en étant conciliants, n'arrivent pas à faire ressentir qui est la personne derrière l'objectif. Pour les photographes, ce ne sont que des mannequins. Elle, elle voit des gens. Des hommes et des femmes. C'est ça qu'elle veut immortaliser, pas des mensonges. D'ailleurs, elle déteste le mensonge, elle me l'a déjà clairement fait comprendre. Mais pour la comprendre, il faut déjà savoir à quel point elle est maladroite avec ses sentiments, derrière son image toujours parfaitement sûre d'elle, ses gestes précis et ses regards qui transpercent d'un bout à l'autre de l'être. Enfin, elle ne veut pas qu'on la comprenne, donc ça règle le problème. Ça lui permet de garder sa fierté, d'avoir l'air de se foutre du monde alors qu'elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter pour le premier venu qui passe, alors qu'elle arrive encore à croire à une cause désespérée, ou qu'elle ne demande qu'à pouvoir placer sa confiance dans quelqu'un malgré le fait que les gens ne font que s'inventer des histoires. Faut admettre, elle n'a pas du tout la mentalité de sa boîte, elle est beaucoup plus intimiste dans sa façon d'agir et de penser, mais on ne peut pas dire qu'elle ne soit pas réaliste : Elle a besoin d'argent pour vivre, les gens payent bien, donc elle ne va pas claquer la porte au nez du patron du jour au lendemain. De toute façon, elle est bien trop reconnaissante à ce dernier pour lui avoir laissé sa chance quand elle n'avait plus rien, et elle m'a déjà dit qu'elle payait ses dettes coûte que coûte, avec sa détermination habituelle. Non, vraiment. Je sais qu'elle est spéciale, étrange, qu'elle semble au premier abord violente et méfiante, mais quand on sait gratter là où il le faut, sa carapace de silence disparaît petit à petit pour dévoiler une véritable perle. En fait, c'est marrant parce que ça me fait penser à quelque chose... Mayu, c'est un peu les deux côtés d'une même pièce. Pile, c'est un homme moqueur et aussi fier qu'un paon, et face c'est une femme brisée et fragile qui ne demande qu'à être protégée. »

    ■ Gouts : Mayu : « Ce que j'aime... Je ne sais pas. Franchement, j'ai tout oublié, et je passe ma vie à tenter de goûter à tout pour retrouver un petit morceau de mon passé, aussi infime soit-il. C'est pour ça, soit dit en passant, que j'aime la photographie. Parce que j'aurais aimé avoir des photos pour témoigner de ce que j'étais, de ce que je faisais, de ce que j'aimais. Si ça se met, peut-être qu'avant je détestait être prise en photo, un truc comme ça. D'ailleurs, ce n'est pas faux, je crois que je n'aime pas ça, mais on s'en fiche un peu puisqu'en général c'est moi qui suis derrière l'appareil photo, ce qui règle pas mal de soucis. Par exemple, je sais que j'aime cuisiner, et je me débrouille même plutôt pas mal, c'est pour ça que je viens toujours au boulot avec mon bentô pour avoir le plaisir de le manger dans le parc à l'heure de la pause. Donc, j'aime manger, aussi. Je suis même plutôt gourmande quand on fait gaffe, parce que j'adore tout ce qui ressemble à une friande, et surtout je raffole des gâteaux et des fruits. Surtout les gâteaux aux fruits, tant qu'à donner dans le détail. Avec de la crème fraiche, beaucoup de crème fraiche, genre tout une montagne de crème fraiche pour satisfaire mon envie de me goinfrer en bonne et due forme. Au contraire, je déteste cordialement faire le ménage, ranger, ce genre de chose, ce qui explique que je vis dans un bordel perpétuel, avec des fringues paumées sur le lit, des jeux de sociétés en dessous, de la vaisselle toujours à ras bord de mon évier que je ne me décide à nettoyer que quand je n'ai plus de couverts pour manger. Et encore, quand je ne fais pas durer le plaisir en utilisant des trucs en carton. Ensuite, je suis douée dans tout ce qui est artistique, ça oui. Enfin, tout ce que j'ai essayé jusque là. La peinture, le dessin, la photographie, l'écriture, la musique... J'aime le piano, vous y croyez ça ? Et aussi le violon, ce qui fait que pas mal de mes paies sont parties à la trappe pour me permettre d'acheter ces deux instruments qui sont soigneusement entreposés chez moi et avec lesquels je passe pas mal de mon temps libre à composer. Parce qu'en plus, oui, je connais mes gammes sans même avoir touché à un bouquin sur le sujet de ma vie. Ou tout du moins, de ma nouvelle vie. Peut-être que j'étais une musicienne totalement inconnue dans ma vie d'avant ? Mhh, je n'aime pas tenter de me rappeler. J'essaye, tous les jours, de plus en plus fort, mais on dirait que les souvenirs me fuient, et ça ne fait que me déprimer, quand ça ne m'énerve pas carrément. Hors, contrairement à ce que tout le monde semble croire, ça ne m'amuse pas de provoquer les gens, ça ne fait pas partie de mon petit plaisir personnel de leur arracher une larme sincère - Je crois bien que c'est la seule chose que je déteste cordialement dans mon métier. Mais bon, avant ça, je hais les gens qui veulent faire croire à une émotion et qui sont complètement incapable de la retranscrire correctement. Sans parler des fausses larmes, ça ! Autant dire que ça me met hors de moi, et c'est une chose que tout le monde sait. M'enfin n'allez pas croire, j'arrive à aimer et à détester des choses beaucoup plus simples, même si je serais bien incapable de vous indiquer les raisons qui m'y poussent. Genre, j'ai un immense problème avec les chiens. J'ai une trouille monstre de ces trucs-là, même des plus petits, et rien qu'entendre un aboiement à l'autre bout d'une rue arrive à me faire sursauter et partir de là plus vite que mon ombre. Et à côté, j'aime monter sur le toit la nuit pour m'allonger et regarder les étoiles. Vous saviez qu'elles n'existaient peut-être déjà plus ? Lorsqu'une étoile meurt, sa lumière continue à briller pour nous. Quand nous la verrons mourir, cela fera probablement des siècles qu'elle l'est. Imaginez, ça se met l'étoile du berger n'existe pas, et on se ment en faisant genre de connaître l'espace et sa configuration. Enfin, pour les gens normaux, je parle. Je suppose qu'il y a des gens beaucoup mieux renseignés mais qui ne voient aucun intérêt à nous indiquer le moindre changement interplanétaire de notre système solaire et d'ailleurs. Mais je m'égare. J'aime aussi me taper des gens au hasard. Oui, vous avez parfaitement compris. Je croise un homme, il me plait, et je l'embarque. C'est aussi simple que ça, et c'est pour ça que je sors très souvent dans les bars et dans les boîtes à la recherche d'une personne dans les bras de laquelle je n'aurais plus à réfléchir à tout ce qui encombre mon esprit. Bon, je fais quand même attention à ne pas faire ça avec tout le monde, par exemple avec mes collègues de travail, ou encore une personne que je croise régulièrement au magasin. Je n'ai pas envie que tout le monde sache ça. D'ailleurs, au boulot, personne ne s'imagine qu'une personne comme moi sort danser le soir. Mais ça me permet d'oublier, même si je suis rarement capable de décider si mon partenaire d'un soir était bon ou pas. C'est vraiment une anesthésie. Bref. On va s'arrêter là pour aujourd'hui, hein, parce que mine de rien, vous n'êtes pas obligés de tout savoir de ma vie quand moi-même je n'en sais fichtre rien.. »

    ■ Points forts/faibles :
    I'm good : Séduisante - Sensible - Intelligente - Responsable - Réaliste - Sincère - Sûre d'elle - Romantique - Douce - Ne se prends pas la tête - Pudique - Originale
    Or not : Froide - Méfiante - Violente - Mordante - Moqueuse - Solitaire - Secrète - Fière - Peureuse - Provocatrice - Torturée - Curieuse - Étrange

■ ■ ■ Votre histoire! ■ ■ ■
    ■ Histoire : Mayu : « Elle s'est réveillé un jour... Et elle ne savais pas qui elle était.

    Tout était blanc autour d'elle, d'un blanc qui piquait les yeux, qui agressait les sens presque autant que le bip régulier de la machine à ses côtés. Elle lui avait permis de vivre. Encore.

    Et elle ne savais pas ce qu'elle était.

    Quand le bruit des voix a agressé ses oreilles, elle a grimacé, évité de poser son regard sur les femmes qui venaient d'entrer dans la petite pièce carrée pour pousser des cris de dindes en pleine saison d'accouplement. Elles disaient des choses insensées. Elle est vivante ! Non, elle ne l'était pas. Elle a ouvert les yeux, elle regarde autour d'elle. Non, elle essayait de les éviter. Mademoiselle, est-ce que vous nous entendez ? Oui, impossible de les rater. Vous savez parler ?

    ... Qu'est-ce que c'est, parler ?

    Elle devenait folle, et elles dansaient autour de son lit, frétillaient d'impatience comme des poissons hors de l'eau, et elle cherchais à savoir ce qu'était l'eau quand un homme est entré à son tour. Il n'en revenait pas. Il a passé une lumière vive devant ses yeux, lui a demandé d'ouvrir la bouche, a forcé une des femmes à lui faire une prise de sang. Rouge, rouge.

    Le rouge était-il une belle couleur ?

    Puis elle s'est levé, enfin. Elle n'avait presque plus de fils plantés dans ses bras, et elle a été emmenée dans la salle de bain sans qu'elle sache à quoi elle servait. D'abord, il n'y a rien eut. Que de l'eau coulant le long de son corps tremblant, nu, fatigué. Elle n'était même pas sûre d'avoir marché seule, sans doute s'était-elle appuyée à celle qui lui frottait consciencieusement le dos en continuant à émettre des sons qu'elle n'étais pas capable d'analyser. Puis elle est sortie, et elle l'a tournée vers une surface réfléchissante, un miroir, tout argenté, tout nostalgique dans sa façon de lui montrer qu'il pleurait.

    Elle ne connaissait pas cette femme dans le miroir.

    Elle avait un corps plat, semblait maigre, ses cheveux pendaient jusqu'en bas de son dos, trempés, goutte à goutte sur le sol de dallage glacé. Soudainement, comme dans un rêve, elle a levé la main vers son visage, et glissé ses longs doigts sur les sillons qui parcourait ses joues. Puis, tout en gardant une main sur elle, elle a tendu l'autre vers le miroir, l'a frôlé du bout des doigts.

    D'un coup, j'ai reconnu cette femme dans le miroir.

    J'étais là, incapable de me tenir debout sans soutient, horrible à regarder, les lèvres exsangues et le regard hagard. Je pleurais, j'avais mal de reconnaître ma propre personne dans ce reflet, et ma tête me faisait mal tandis que je me demandais : Pourquoi ? Je ne savais pas mon nom, ni mon âge, pas plus que mon travail, et encore moins que le visage de mes parents. J'avais l'impression de n'avoir jamais croisé mon regard douloureux, comme si quelque chose clochait sans que j'arrive à mettre la main dessus, comme si j'étais moi sans l'être. Et alors, tout commença, la ronde des paroles, celle des souvenirs, et ces gens qui me disaient que j'avais passé presque cinq ans dans le coma, que j'avais vingt ans et que si quelqu'un était bien venu me rendre visite dans les premiers jours, il n'était plus jamais revenu par la suite. Cela faisait quatre ans que j'étais seule, et qu'une mystère personne payait les frais d'hospitalisation pour qu'on ne me débranche sous aucun prétexte, et mon nom était Im Mayu. J'étais probablement née en Corée, le Japon n'ayant pas été capable de me fournir les papiers attestant de ma naissance, et sans aucun doute des deux sang. J'étais bizarre également, parce que personne n'osait me regarder dans les yeux, mais à force j'ai compris en regardant tous ces gens : Des yeux noirs. Moi, ce n'était pas le cas. Pas entièrement en tout cas. Une infirmière m'avait dit, une fois, que ce qui causait ce malaise était que mes yeux semblaient appartenir à deux personnes différentes, que c'était troublant pour quiconque n'y était pas habitué. Je suis restée un moment à l'hôpital, à ré-apprendre petit à petit tout ce que j'avais oublié. Parler. Écrire. Lire. Me déplacer de manière autonome, maîtriser ma force, fouiller tous les livres que je trouvais pour faire surgir des bribes de mon passé. Je savais que j'avais été à l'école jusqu'à mes quinze ans, ce qui me laissait un énorme retard malgré les connaissances qui me revenaient plus naturellement que ma propre personnalité.

    J'étais comme un enfant laissé à lui-même.

    Après ? Après, c'est une histoire comme une autre. Je suis sortie de l'hôpital, sans rien. Sans toit sous lequel vivre, sans diplôme en poche, sans travail à faire, tout juste entrée dans le monde adulte alors que la dernière fois que j'avais fermé les yeux je n'étais encore qu'une adolescente n'ayant même pas encore mit un pas au lycée. J'ai dormis sous les ponts, comme on dit. Je me suis recroquevillée au fond d'un carton, j'ai été forcée de coller mon corps contre d'autres corps aussi puants que le mien, j'ai pleuré un nombre incalculable de fois parce que j'avais mal au ventre de ne pas manger. J'ai volé, aussi. Souvent. Je suis rentrée dans des magasins, j'ai fauché des vêtements, j'ai parcourus les marchés pour prendre des fruits et des légumes à quelques marchands qui ne regardaient pas. Parfois, on avait pitié de moi et on me donnait quelque chose gratuitement, mais ça n'empêchait pas les regards dégoûtés qu'on me lançait par-dessus ma crasse et mon air affamé. J'étais encore fragile, totalement instable aussi bien physiquement que mentalement, et j'ai connu d'un bout à l'autre la souffrance de la solitude... Et de bien pire. J'ai fais comme les autres, j'ai bu pour oublier, et en oubliant de boire, je me suis retrouvée mélangée à des hommes inconnus, parfois à des femmes qui étaient persuadées d'avoir affaire à un garçon au visage et au corps parfait. Souvent, il y avait les deux à la fois. Je ne sais plus. J'essaye d'oublier, souvent, ce que j'ai connu pendant toute cette période.

    Puis un jour, je me suis relevée. J'ai envoyé voler le carton, je me suis baignée comme une idiote dans un fleuve pourtant dégueulasse, j'ai enfilé des vêtements pourris que des gens nous avaient distribué. Et j'ai foncé, droit devant. Je n'irais pas dire que je n'ai pas encore volé, ce serait mentir, et je déteste ça. Dans un coin, j'ai volé un appareil photo numérique bas de gamme. Dans un autre, je me suis faufilée dans une maison abandonnée pour les vacances afin de m'y reposer. Puis j'ai pris des photos, et j'ai centré ma vie entière sur ça, espérant pouvoir m'en sortir à force de bonne volonté malgré tout le mal que j'avais pus faire : J'avais été voleuse, prostituée, et c'est à peine si je suis capable d'affirmer aujourd'hui que je n'ai jamais tué personne et que je n'ai pas touché à la drogue. C'est comme ça que j'ai rencontré un homme, mon sauveur, au détour d'un ordinateur de cybercafé dans lequel j'avais ouvert le résultat de mes mitraillages désespérés. Cet homme, charmé par ce qui se dégageait de mes photos, qui à l'époque étaient dures et chargées d'une réalité horrible que personne ne veut voir, m'a recueillie chez lui, m'a offert le toit et le couvert, des vêtements, et la possibilité d'avancer vers mon rêve en me dirigeant vers un ami photographe à lui chez lequel j'ai effectué un premier stage, puis un second, puis encore un troisième, le temps de me familiariser avec toutes les techniques qui pouvaient me permettre de m'améliorer.

    Enfin, j'avais une vie.

    Aujourd'hui, grâce à lui, j'ai réussi à me glisser au sein d'Eien no Kaisha., gravissant petit à petit les échelons et possédant un salaire bien plus que raisonnable pour mener une vie normale. Constituée de hauts et de bas, mais qui suis-je pour parler du bien et du mal ? Ce sera toujours mieux que ce que j'ai connu dans la rue, et sans doute plus rassurant que ma vie avant et ce qui a causé mon coma et mon amnésie. Je ne sais pas vraiment si j'ai envie de retrouver mes souvenirs, même si je vais régulièrement chez un psychiatre qui se charge de m'aider à retrouver qui je suis, et je me satisfais de la vie que je mène actuellement. Tant que personne ne tente de fouiller dans mon passé... Car que pourrait-il m'arriver si jamais quelqu'un se souvenait de moi, si quelqu'un apprenait toutes les choses horribles que j'ai vécus ? Ou pire. Si quelqu'un arrivait à retrouver l'histoire de mon passé avant moi.

    Je ne sais pas qui est la femme dans le miroir. »
    ■ Liens : /

■ ■ ■ Et vous? ■ ■ ■
    ■ Pseudo le plus courant : Tain
    ■ Age : 19 ans
    ■ Poste Vacant : Oui [ ] - Non [X]
    ■ Comment avez vous trouver le forum : Par Niyama Gakuen
    ■ Quelque chose à changer : Pourquoi faire ? =O
    ■ Présence : 8/10


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Lin Yu Fei
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MessageSujet: Re: Im Mayu | In The Dark Side ?   Im Mayu | In The Dark Side ? Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:46

    Kyaaaah~ Une Niyamienne - Ca se dit pas et alors?-
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    Bienvenue en tout les cas & bonne chance pour la suite de ta ficheuh~ *o*
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MessageSujet: Re: Im Mayu | In The Dark Side ?   Im Mayu | In The Dark Side ? Icon_minitimeDim 24 Jan - 21:51

Welcome here!!!

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MessageSujet: Re: Im Mayu | In The Dark Side ?   Im Mayu | In The Dark Side ? Icon_minitimeLun 25 Jan - 0:18

Kya, découverte en moins de deux secondes. Tu triches Yu Fei ! En tout cas, la bonne chance est terminée, je viens à l'instant de terminer ma fiche, en espérant qu'elle ne soit pas trop mauvaise et le personnage intéressant =P

Un câlin de Narimiya Hiroki... Même pas besoin de tuer pour l'avoir, je prends ! *fait un gros câlin à Hikaru Genji xD*
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MessageSujet: Re: Im Mayu | In The Dark Side ?   Im Mayu | In The Dark Side ? Icon_minitimeLun 25 Jan - 1:03

    Comment ça je triches? T'as honte de dire des choses pareilles XD Je triches jamais moi! Je sais tout, c'est pas pareil^^
    En tout cas, la fiche est bonne et c'est bien la première fois que j'aime autant lire une fiche! Une chose est sûre, j'ai hâte de voir ce que ça va donner en RP, le personnage est tout simplement génial et particulièrement intéressant! En tout cas, je veux voir ça et je valide donc^^
    Bon jeu Mayu-chan!
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MessageSujet: Re: Im Mayu | In The Dark Side ?   Im Mayu | In The Dark Side ? Icon_minitime

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