Shizuka Okumura : De la gloire à la honte ( Avancement : 80%)

■ Physique: (environ 10lignes)

■ Mental: Suzuka Okumura, une simple demoiselle, originaire de Niigata, capitale du Saké et de l’Umeshu. Fille d’un industriel et d’une mère pharmacienne, elle n’a pas grandit dans le luxe mais n’a jamais manqué de rien. C’est en montant à Tokyo pour ses études de Philosophie qu’elle changea du tout au tout. Devenant quelque peu superficiel, tout en gardant une certaine décence. Au jour d’aujourd’hui, elle reste à la mode mais ne porte plus de grandes marques. Suzuka est une belle femme et elle le sait. Elle n’a jamais connu d’hommes avec lequel elle soit allez plus loin qu’un baiser. Pour le moment, elle veut juste que sa musique redevienne la voix de la jeunesse. La demoiselle n’a confiance en personne depuis ce qu’on lui a fait et préfère rester seule pour écrire. Jouant de la guitare, elle en fait pour passer le temps mais également pour s’ôter le stress quotidien. Pas vraiment timide elle est plutôt franche et n’a pas peur de dire ce qu’elle pense y comprit si cela vexe. Très calme, elle ne s’énerve rarement et son sourire peut parfois en devenir exaspérant. Bien qu’elle soit passée de la gloire à la honte, Suzuka a toujours su rester digne et n’a jamais sombré dans la facilité. Il est très rare qu’elle boive un verre d’alcool, elle peut d’ailleurs se vanter de n’avoir jamais touchée à la drogue. D’un optimisme assez rare, la demoiselle aime les auteurs Français comme Voltaire, Baudelaire ou encore Balzac mais également Chinois tel que Confucius, Lao Tseu et consorts. Il est très fréquent qu’elle réponde par une citation quand elle pense que son interlocuteur ne mérite pas qu’on lui accorde plus de temps. On la dit donneuse de leçon mais elle ne se permet pas de juger les gens, se contentant de voir les choses avec philosophie.

■ Gouts: Contrairement à la plupart des jeunes de son âge, Shizuka pourrait être considérée comme un OVNI tant elle semble décalée. Musicalement elle aime le rock, le punk et tout ce qui a un minimum de musicalité. Notre jeune chanteuse aime écrire des textes un peu satyrique concernant la société. Sa chanson « cash money » fut par exemple : une caricature d’elle-même. Les films d’actions et les épopées chevaleresque sont le genre de films qu’elle préfère bien qu’elle apprécie particulièrement le cinéma Coréen. Etant passé de la célébrité à l’anonymat elle a appris à manger tout type de nourritures et n’est franchement pas difficile. Elle fait attention à sa ligne mais ça ne l’empêche pas de se faire plaisir de temps à autre en mangeant du chocolat Suisse, elle trouve que celui provenant du japon n’a aucun gout. Amatrice de gâteaux, elle aime cuisiner quand elle reçoit du monde mais se contente de du minimum vitale lorsqu’elle est seule. Enfin, si il y a quelque chose qu’elle adore, c’est bien réfléchir sur le monde, philosopher sous un arbre en regardant les nuages défiler.

■ Points forts/faibles : Franche - Cultivée - Beaucoup de répartie - Naïve - Egoïste - Calme - Narcissique.

■ Histoire : M…M…M comme Musique.

Elle s’appelle Suzukua Okumura, elle a 18 ans et c’est déjà une star. Après son hit planétaire « I am too sexy for you Darling », celle que l’on considère déjà comme la prochaine Misora Hibari caracole en tête des charts. Son album « Life From Kabukijo » vient de recevoir un disque d’or. Le premier d’une longue carrière.

M…M…M comme Mus….. »

La télévision s’éteignit d’un coup. La télécommande braquée sur le post, une jeune femme énervée venait d’appuyer sur le bouton off. Le lecteur DVD continuait à tourner même si l’image et le son n’étaient plus présents. Pourquoi ? Pourquoi aime-t-on se faire du mal à soi même ? Y a-t-il une raison ? Que faire… Celle que l’on surnomme aujourd’hui JB (Japanese Britney) essuyait ses larmes avec la manche de sa chemise dépareillée. Elle alluma alors la radio et la voix d’une jeune femme se fit entendre.

« Du cash-money... Une voiture rouge
Donne-moi tout ça sinon faut qu'tu bouges
Pointure 37, je veux des Prada
Ne joue pas le radin, j'ai besoin de ça.

J'suis une matérielle, Bébé j't'aime
C'est Van Cleef & Arpels si tu m'aimes
Pour le week-end, c'est 4x4 marron
Tableau de bord façonné par Luis Vuitton

Je suis une femme moderne donne-moi du cash-money
Des billets.... pas de petite money

Je suis une femme moderne donne-moi du cash-money
Des billets.... pas de petite money.

J'veux qu'tu m'amènes à Aspen dans le Colorado
Que tu mettes ta paye dans une montre Rado
Les filles comme moi veulent du cash-money
Elles aiment les purs-sangs et se foutent des poneys

Moi au fast-food ? J'aime pas les déconneurs
J'vaux plus que deux frites, un soda, un cheeseburger
Si tu m'aimes vraiment, s'il te plaît mets le prix
J'veux visiter Tahit…… »

De nouveau, la radio s’arrêta de la même façon que sa petite sœur télévision. Etrange, elle semblait connaitre cette chanson et l’avait même fredonné pendant toute sa durée. Rien de plus normale après tout, cette chanson était sortit en 2005 et la chanteuse en question était justement dans cette pièce sombre de cet appartement HLM. Elle s’en souvenait comme si c’était hier. Se refusant à devenir une idole que l’on oublierait avec le temps, elle avait refusé de suivre les conseils de son manager et avait écrit cette chanson qui avait cartonné auprès de la gente masculine faisant d’elle une chanteuse tout public. L’effondrement était venu peu de temps après, la fauchant au vol. Lorsqu’elle avait vu ce beau matin de Mai 2005 des photos d’elle nue dans un magasine people. Elle avait alors préféré ne rien dire, se refusant à envenimer les choses, sachant toutefois que ces photos étaient truquées. La suite la détruisit complètement. Après s’être fait hacké son compte ebay, la belle vit sa virginité en vente sur ce site. Bien qu’elle n’y fût pour rien, de nouvelles choses sortaient chaque semaines. Les gens ne s’intéressaient plus à sa musique mais à ses derniers faits et gestes. Elle fut surnommé « Japanese Britney» par tous et son deuxième album fut un bide monumentale. Sa production résilia son contrat et elle se retrouva à la rue. Menant sa petite enquête elle découvrit que son propre manager était responsable de tout cela. Lui-même avait une fille et celle-ci était justement une de ses amies.

Elle s’en rappelait très bien. Alors qu’elle venait de fêter ses dix huit ans, cette fille lui avait proposé de l’accompagner à un casting, ce qu’elle fit pour rendre service. Suzuka fut repéré ce jour là et lancée dans le grand bain avec la suite que l’on connait. En choisissant le père de son amie comme manager elle avait préféré faire confiance à quelqu’un qu’elle connaissait. La jalousie pouvait être destructrice et c’est ce qu’il se passa. Suzuka l’attaqua en justice, son ordinateur fut saisi et après deux ans et demie de procès, il fut reconnu coupable de « diffamation, usage de faux, escroquerie et également d’atteinte à la vie privée ». A la fin de ce procès, elle se sentit libéré. Seulement, aucun magasine n’en parla, la vérité n’intéressait personne et elle retourna à l’anonymat.

Essayant d’oublier, elle trouva un travail dans un 99 yen Shop en banlieue de Tokyo. Peu de gens étaient capable de la reconnaitre et elle fut surpris qu’un client du magasin l’invite à passer une audition afin de devenir mannequin pour la célèbre marque de haute couture : Eien no Kaisha. Est-ce son ultime chance pour recouvrir la gloire? Elle l’ignore mais a désormais envie de tout tenter pour revenir enfin de nouveau sous les feux des projecteurs.

■ Liens: